Défilé de soutien aux paysans du PÉAN
Des jeunes installés en danger !
Jeudi 13 octobre 2022 – 10h
Départ du Champ des Vagues
Chemin de Codan, Batz-sur-Mer
(en tracteur, à cheval, à voiture ou en vélo)
11h – Conférence de presse, Cap Atlantique
2 rue Alphonse Daudet – Guérande
PÉAN – Promesses et Désillusions
Le Péan, (périmètre de protection des espaces agricoles et naturels) est un mode d’action mis en place à l’initiative du Département en partenariat avec des communes volontaires. Cela consiste à « limiter la consommation d’espaces et l’étalement urbain, au détriment des espaces agricoles et naturels ». 24 518 hectares sont concernés sur le Département, dont 125 ha à Batz-sur-Mer, depuis mai 2018.
Ici, sur le terrain c’est la Communauté de commune, CAP Atlantique, et la Chambre d’Agriculture qui agissent pour concrétiser les installations agricoles.
Six ans, des heures de réunions, pas d’avancée… la confiance dans les institutions s’est étiolée. Nous sommes bien loin d’avoir garanti un avenir professionnel à ces agriculteur-trice-s.
Ces 6 années semblent perdues, gâchées par l’épuisement et la précarité. C’est vrai que ce n’est pas nouveau en ce qui concerne l’agriculture, mais toutes les promesses et les beaux discours laissent un goût amer…
PÉAN de Batz-sur-Mer, le bilan :
Maraichage
Le projet :
3 associés.
3 ha de parcelles regroupées et irrigables dont 1 500 m² de serres, un bâtiment de 150 m² abritant le lieu de conditionnement et de stockage et le séchoir de PPAM. Avec un cœur d’exploitation sécurisé, en fermage avec la communauté de commune. Accès à l’eau et à l’électricité.
La réalité :
2 associés.
2,5ha de parcelles éclatées dont plus de la moitié ne sont pas irrigables et ne sont pas adaptées au maraîchage, avec 600 m² de serres. Le tout avec le cœur de l’exploitation en prêt à l’usage dont dépendent leur outil de production (irrigation, serre, point de vente, …).
Pas d’accès à l’eau ni à l’électricité.
Spiruline
Le projet :
900 m² de serre abritant 600 m² de bassin, un bâtiment de mise en forme et stockage de 50 m² et un bassin de phytoépuration.
La réalité :
Pas de spiruline mais une installation de plantes aromatiques ailleurs.
Élevage
Le projet :
25 ha de pâturage/fauche regroupés autour de 700 m² de bâtiment. 250 m² de lieu de stockage. 100 brebis.
La réalité :
25 ha éclatés sur la presqu’île et dont 50 % peu propices à l’élevage. Pas de bâtiment. 48 brebis.
